Votre navigateur est trop ancien pour lire le JavaScript, merci de passer sur une version à jour

Réaliser ma mission de vie en compagnie de mon chien Cooper

Josée, promo 7, Luxembourg

 
Quand j’ai décidé de participer au “JTI2” dans le cadre de l’association des coachs ICN, j’avais l’intuition qu’il serait intéressant de regarder en arrière, de prendre du recul comme je propose souvent à mes clients et de partager mes découvertes et réflexions. Sortir de moi, me regarder de loin et surtout me re-mémoriser ce qui s’est passé, les émotions éprouvées, mes pensées, mes joies, mes doutes… J’étais loin d’imaginer les beaux et forts moments que nous allions vivre ensemble lors de nos réunions JTI2 via skype. J’ai appris durant ces rencontres que les émotions pouvaient traverser les écrans de nos ordinateurs pour arriver à nous – quelle belle découverte et quelle belle aventure ensemble ! Les tâtonnements de chacun étaient palpables et les partages, d’une sincérité absolue, témoignaient d’une confiance sans faille !

Réorienter ma vie professionnelle pour réaliser ma mission de vie

Vouloir réorienter mon activité professionnelle remonte à 2014 et c’est bien avant, lorsque nous développions à l’ATTF [1] un projet autour de la gestion des risques dans les instituts de microfinance (IMF) que les germes furent plantés. Nous mettions à disposition de certains IMF un gestionnaire de risque utilisant l’approche coaching pour soutenir les structures dans la mise en place de leur département de gestion des risques. Ce projet devient un de mes projets de cœur et durant pas moins de 10 ans, nous avons observé le succès de ce projet, notamment grâce à l’approche coaching. En 2014, je rédige, lors d’un coaching personnel, mes objectifs et surtout mes rêves. Un grand objectif ressort : je veux une dernière fois ré-orienter mon activité professionnelle ! Et parmi mes rêves, je souhaite une occupation professionnelle en tant qu’indépendante pour mettre mon vécu, ma sensibilité, mon empathie à disposition de personnes qui veulent développer leur plein potentiel et pour les accompagner vers un mieux-être.

Pour la première fois, je songe à faire une formation de coach professionnel, puis j’oublie ces écrits et je continue mon activité professionnelle avec des hauts et des bas. Je finis par m’épuiser tous les jours un peu plus, en perdant le sens dans mon travail et en me déconnectant petit à petit de moi-même. Fin 2017, durant mon 4e stage Chammings[2], je décide de réduire mon temps de travail. Ainsi, il devient envisageable pour moi de faire la formation de coach professionnel d’ICN Bs à la House of Training – la Promo 7 est programmée pour début 2019. En avril 2018, durant le 5e stage Chammings, je craque en tirant une carte avec un sabre qui me fait exploser en larmes… maintenant je dois réellement trancher, je ne peux plus continuer comme cela. Je dois prendre une décision et… j’ai décidé. J’ai pu quitter mon travail et m’offrir 6 mois de repos après plus de 30 ans de vie professionnelle sans relâche tout en élevant mes enfants seule durant 10 ans. Je me retire et profite de ma famille, de la nature, de la compagnie de mes animaux (cheval, chien et chats) en ayant la chance d’être bien entourée par mon mari, ma famille et mes enfants.

Changer… en compagnie de mon chien Cooper

« Toutes les connaissances, l’entièreté des questions, et toutes les réponses se trouvent dans le chien » (Kafka, 1922).

Soudainement, travailler comme coach avec des animaux me semblait couler de source. L’idée me vient en août 2018 lors de mon time-out. Elle s’impose à moi : je veux choisir un chien pour qu’il devienne mon coéquipier dans mon activité de coaching. Je sais que j’ai au moins un an devant moi, le temps de faire la formation ICN… et pour élever un chiot, le voir grandir, cela devient possible ! Cette perspective me remplit de bonheur. Quelle race ? Un chien sensible, intelligent, authentique et sportif. Un berger australien bien sûr ! Quel éleveur ? Recherche sur internet, intuition, visite d’élevages… Un éleveur en Allemagne aura des chiots début octobre, je réserve un chiot. Rien n’arrive par hasard ! Nos chemins devaient se croiser… Quand les chiots ont cinq semaines, ma fille Clara et moi allons les voir, et Cooper nous a choisi : il grimpe sur mes genoux et s’endort dans ma main.

Cooper arrive dans notre vie début décembre 2018.

Quel bonheur !

 
 
 
En janvier 2019 commence la formation ICN et très vite, il faut penser au sujet du mémoire. Je veux creuser et dédier mon mémoire à mon projet professionnel. Et si je consacrais mon mémoire à la thématique de l’apport de la médiation animale dans le coaching ? Avec la bénédiction de Sybille, l’accompagnement de Christine et de Marie-Emmanuelle, je me lance dans les recherches scientifiques et me rends sur le terrain. Entretemps, Cooper grandit à vue d’œil et je rejoins pour quelques mois une école de chien non traditionnelle basée sur la méthode Natural Dogmanship, une école basée sur la récompense et les expériences positives.

Mon mémoire, la soutenance : enthousiasme, doutes et réussite

(janvier – novembre 2019)

Les recherches pour mon mémoire furent captivantes, enrichissantes d’une part et très éprouvantes d’autre part car il s’agissait de respecter le cadre académique fixé par l’ICN Bs pour un mémoire de ce niveau. J’ai eu la chance d’avoir l’aide de Marie-Emmanuelle, une experte des mémoires et le soutien de Christine, ma directrice de mémoire. Le volet recherche m’a fait découvrir tous les volets de la médiation animale, son étendue, ses atouts et ses risques et le fait qu’il n’existe quasi pas de coachs qui travaillent en partenariat avec un chien au Luxembourg ou dans les pays voisins. Aller sur le terrain interviewer plusieurs personnes qui travaillent avec des animaux a été une riche expérience. Elle m’a permis de faire certaines prises de conscience, comme par exemple qu’un animal trop sollicité lors des séances de travail pouvait faire un burn-out comme les humains. 

Mes investigations m’ont amenée à la conclusion que coacher avec un chien – préalablement formé pour ce faire, bien sûr – était envisageable. Dans cette hypothèse, le rôle de l’animal pourrait être similaire à celui qu’il occupe dans une thérapie. Le coaching avec un chien est une innovation qui permet d’accéder plus facilement aux émotions, d’ouvrir des portes qui restent fermés aux humains, de faire un travail sur le non verbal. L’aspect ludique de cette approche est en mesure de rassurer les clients les plus inquiets, de calmer les plus stressés.

 En parallèle aux recherches liées au mémoire, j’ai entrepris un coaching avec une coach certifiée par ICN Bs, Raphaëlle. Avec elle, je travaille sur une durée de dix mois à divers objectifs notamment celui de la confiance en moi, en particulier sur mon trac face à la soutenance. Je passe par des hauts et des bas, d’un grand enthousiasme sans crainte de l’échec à des moments de grand doute avec les questions comme : Dans quoi je me suis lancée ? Est-ce que je vais pouvoir vivre de mon activité de coaching ? etc. Le trac était grand le jour de la soutenance, mais après quelques secondes de présentation, il se volatilisa et je réussis à être moi-même, authentique, et à captiver l’auditoire – et en particulier le jury – en leur communiquant mon enthousiasme pour ce projet. Me voilà coach certifiée, avec les félicitations du jury. J’étais fière de moi et aux anges !

Choix de la formation pour Cooper et moi, onze mois de formation

 et réussite à l’examen de chien d’accompagnement de thérapie

(août 2019 – juillet 2020)

Dans le cadre de mes recherches, je découvre que le coaching assisté par un chien n’existe quasi pas. Mais pourquoi donc ? La médiation animale a fait ses preuves depuis de nombreuses années dans multiples domaines. Étonnant… ce constat m’incite à me montrer prudente et à poursuivre mes investigations tout en prenant le temps de me former sérieusement à une telle activité. Je compare les formations qui pourraient convenir pour préparer Cooper à devenir mon partenaire dans mes coachings. Toutes axées sur la thérapie et la pédagogie, elles diffèrent au niveau de la durée, du contenu et l’organisation. Je me décide pour une formation de chien d’accompagnement de thérapie (Therapiebegleithundausbildung) qui se déroule en Allemagne près de la frontière luxembourgeoise et comporte des cours quasi toutes les semaines pendant un an. Elle m’était recommandée par plusieurs personnes parce qu’elle permet au couple maître/ chien d’assimiler peu à peu les apprentissages, de mûrir et de grandir ensemble.

Nous nous présentons au test d’admission à la formation, Cooper – un « adolescent » de 8 mois – et moi. La pression monte : Et si Cooper ou moi – ou nous deux ensemble – ne convenions pas pour ce métier ? Que faire alors ? Cooper est rentré dans ma vie dans ce but… Après deux heures de tests, de questions, d’échanges avec la cynologue de renom qui a créé ce parcours de formation, elle accepte de nous intégrer dans la prochaine session (septembre 2019). D’habitude, cette dernière forme des psychologues ou des instituteurs/trices. c’est une première pour elle de former une coach avec son chien. Au programme, 26 séances d’entraînement les samedis, 12 séances de formation spécialisées les mardis après-midi, des travaux de rédaction (description de mon concept, plan d’hygiène, formulaire d’observation, etc.), 4 soirées de théorie et enfin un examen théorique suivi d’un examen pratique avec une « cliente » devant un jury de deux personnes.

 

Au fur et à mesure, je me rends compte que Cooper absorbe toutes mes émotions, réagit beaucoup à mes craintes et angoisses internes, peu visibles de l’extérieur. Il est très protecteur face à moi et cela pose problème face à de nouveaux clients ou des inconnus. Nous sommes connectés et Cooper passe quasiment tout son temps avec moi. Il arrive que je sois un peu trop lente dans mes réactions pour rassurer le jeune Cooper, pas facile… Je passe de nombreux moments de doute : Cooper et moi, cela ne marchera pas, nous n’allons pas réussir la formation… Nous passons ces obstacles et Cooper grandit et devient un jeune chien plein de vie.

L’examen théorique que j’ai réussi non sans peine et angoisses, a eu lieu fin juin 2020. Le 4 juillet, l’examen pratique avec une cliente devant un jury composé de deux membres, beaucoup d’émotions et… nous réussissons l’examen ! Quel soulagement pour moi ! Le compte-rendu souligne que le point fort de Cooper est sa grande sensibilité et le fait qu’il adore travailler avec mes clients, il est extrêmement concentré et axé sur eux lors des séances de coaching, ce qui est vraiment un atout ! Un point d’attention pourtant : comme il est réservé, il a besoin de temps pour apprendre à connaître des personnes inconnues. Ceci ne devrait pas revêtir une grande importance dans le cadre de mon projet ; les humains aussi ont besoin de connaître l’animal avant de lui accorder leur confiance.

Séances découverte, séances de coaching en présence de Cooper

et observations de notre « couple » en action

Depuis novembre 2019, et depuis juillet 2020 avec Cooper, j’expérimente lors de mes séances de coaching, j’observe, je découvre, je trouve de nouvelles idées… bref, je suis ouverte à tout qui se présente à moi, et aussi à Cooper ! Il est primordial que Cooper puisse d’abord faire la connaissance du client ; sachant qu’il est de nature réservé face aux inconnus il peut arriver que le courant ne passe pas – ou du moins pas tout de suite. Nous avons pu faire des expérimentations au niveau d’un travail sur un parcours prédéterminé. Des adolescents volontaires, proches de la famille, construisent des parcours et ils les réalisent avec Cooper pendant que je les observe à distance. Je vois qu’ils prennent confiance en eux au fur et à mesure. Cooper s’amuse et il est à 100% concentré et attentif.
Lors de plusieurs séances, j’expérimente avec une cliente quelle forme peuvent prendre les séances de coaching en forêt. Nous posons le cadre de la séance avant de partir, puis elle prend en laisse Cooper et nous marchons tout en étant concentrées sur notre séance de coaching. La réflexion et l’introspection se passent de manière plus spontanée et sont plus profondes qu’au cabinet. Quand le moment se présente, la cliente décide d’un exercice qu’elle veut faire avec Cooper et le focus se met naturellement sur la communication non verbale. Elle se prépare et m’explique ce qu’elle veut faire. J’observe que Cooper est très concentré. Après le débriefing, la cliente extériorise son ressenti, son vécu, me relate ce qui a marché et ce qui n’a pas fonctionné à son avis. Nous ramenons le vécu à l’objet de la séance, des transpositions et projections peuvent se faire, des prises de conscience s’opérer, certains mécanismes inconscients peuvent remonter à la surface.

 
Cooper a l’autorisation d’être présent lors de presque toutes mes séances de coaching en présentiel, tout simplement présent, sans intervenir directement. Ma sensibilité et celle de Cooper me guident ; je suis à l’écoute de mon intuition et j’observe les réactions de Cooper. Mon intuition, mon empathie, les réactions de Cooper et notre sensibilité à tous deux m’aident à m’adapter à chaque client. J’encourage aussi mes clients à observer Cooper et à me donner leur feedback. Grâce à sa grande sensibilité, Cooper est un miroir immédiat de mes émotions, de celles de mes clients et des personnes qui gravitent autour de nous. Mes clients aiment sa présence et sont étonnés de la manière dont il réagit face à eux, en particulier en leur apportant du réconfort quand nécessaire. Très souvent, dès que les émotions de mon client ne sont plus neutres, il réagit : si elles sont plutôt négatives, il va par exemple s’éloigner du client ; si le client manifeste des émotions de tristesse, il va mettre sa tête sur ses genoux et se laisse caresser ; si le client commence à rire à haute voix, il risque d’aboyer afin de « ramener le calme dans le troupeau – c’est un chien berger, il ne faut pas l’oublier. En présence de Cooper, le lâcher prise est plus facile : laisser venir ce qui vient, sentir ce qui est juste pour mon client, pour Cooper et moi.

Février 2021 : je lance enfin mon entreprise unipersonnelle…

Durant le premier semestre 2020, je participe au programme Fit4E les 6 premiers mois de 2020 pour me préparer au mieux à l’entrepreneuriat : une aubaine et une aide précieuse, mais qui repose sur l’implication de chacun. La naissance de mon site internet www.joseethyes.lu a été quelque peu difficile : nous présenter Cooper et moi, décider d’écrire en « moi je » et non en « nous », définir ce que je propose comme services, ma clientèle cible, mes prix… Aujourd’hui, je continue à pratiquer en proposant à certains de mes collègues du Fit4E un échange de service. Je peaufine ma façon d’accompagner mes clients avec des outils que j’ai appris dans la formation de coaching, mais aussi que j’ai appris lors de la participation à de nombreux webinaires. Et surtout en étant authentique et restant connectée à moi-même ! Depuis 2020, je participe à une supervision collective via l’ICF Luxembourg et je suis suivie en supervision et mentorat individuels sur une base régulière. Je prends conscience que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre surtout en lien avec ma posture du coach. Je cherche encore ma signature de coach, ma place dans le monde de l’accompagnement. Le coaching est le si beau et utile métier que je pratique dorénavant !

En janvier 2021, je commence à travailler à mi-temps à durée déterminée au sein d’un ministère, ce qui me permet de lancer en parallèle mon entreprise unipersonnelle. En même temps, et comme rien n’arrive par hasard, un ami coach m’invite à participer au programme en ligne de six semaines de fitness mental de la  “Positive intelligence” (PI) pour coachs certifiés proposé par Shirzad Chamine et basé sur le livre qu’il a écrit (Chamine, 2016[3]). Au bout de ces 6 semaines, je décide d’aller plus loin, de me former à la PI durant les douze prochains mois. Depuis mai 2021, j’ai le plaisir de guider et d’accompagner certains de mes clients au travers ce programme de six semaines de fitness mental : prendre conscience de nos « saboteurs » (Chamine, 2016, p. 16) et de notre côté « Sage » (Chamine, 2016, p. 20) via ce mode opératoire duquel découle une hygiène de vie liée à une santé mentale vraiment positive. Nous travaillons sur l’affaiblissement des saboteurs (nos peurs) qui nous habitent et au renforcement de notre côté « Sage », la connexion à notre essence, à qui nous sommes réellement sans nos peurs. Ce mode opératoire se prête particulièrement bien à un accompagnement à distance, ce qui ouvre les portes à de nombreuses autres possibilités, sans la présence de Cooper cette fois ? Mais non, il est bien avec moi, me soutient, même s’il n’est pas avec mes clients.

Grâce à la PI, je m’exerce à respirer, à vivre en pleine conscience, à voir venir mes saboteurs, mon juge et à retourner encore et encore dans mon côté sage, pour y trouver des émotions positives, pleines d’amour. Et une de mes missions est de faire profiter un maximum de personnes de ce mode opératoire, de cette approche résolument positive. Avoir comme fil rouge de mes coachings le mode opératoire de la “Positive intelligence” d’une part au travers de coachings à distance ou en mixte et d’autre part un accompagnement en présence de Cooper – surtout en faveur d’adolescents, de jeunes adultes et de personnes qui se sentent attirées par les animaux notamment les chiens. Ces approches complémentaires, mais qui peuvent être pratiquée séparément, me permettent de m’adapter à un large public.

Avec Cooper à mes côtés, je me réalise en tant que coach

En 2018, à l’âge de 52 ans, ma vie professionnelle change du tout au tout, tout bascule : j’apprends un nouveau métier « coach professionnelle », je décide de travailler en « coaching avec un chien », de devenir entrepreneure, de monter ma propre entreprise unipersonnelle (JTh Coaching). C’est un beau programme, un changement sur toute la ligne qui apporte avec lui beaucoup de moments d’espoir et de joie, mais aussi beaucoup de doutes, de moments d’angoisse. Ma transformation interne suit son cours.

Moi, authentique, sincère, sensible, je sors de ma zone de confort pour montrer ma vulnérabilité et ma grande sensibilité. Aujourd’hui et demain encore plus, je vais à la rencontre du « vrai Moi », de ma vraie Essence, que je ressens dans mon ventre, mon cœur avec ma grande sensibilité à laquelle je laisse libre cours. Ce n’était pas toujours le cas dans le passé et aujourd’hui, j’ai encore des moments où je m’éloigne de mon « vrai Moi », heureusement, ils se font de plus en plus rares. Avec Cooper, j’expérimente et j’observe ce qu’il nous montre, comment il fait miroir, comment il réagit aux émotions qui sont face à lui. J’apprends énormément de lui, de la nature et de mes clients. Je suis intimement convaincue que le travail avec Cooper est vraiment bénéfique pour les adolescents. Il leur donne toute son attention lors de la construction d’un parcours, le traverse avec eux avec enthousiasme et concentration. Lors de nos séances dans mon cabinet, il est attentif à eux, les réconforte. Non seulement Cooper m’aide à établir le contact avec ces jeunes, mais il les aide à avoir confiance en eux, à faire confiance aux autres. Cooper et moi apprenons encore et toujours tous les jours l’un de l’autre. Et mon amour pour lui est devenu tellement grand, tellement profond qu’il est aujourd’hui mon Seelenhund[4], la compréhension entre nous est immédiate et le lien plus fort de jour en jour. Il m’apporte tellement et surtout un amour inconditionnel sans jugement. Merci Cooper !

Voici quelques expressions clés qui me parlent particulièrement et qui reviennent de plus en plus dans ma vie et dans celle de mes clients : recherche d’harmonie ; être unifié(e) ; être connecté(e) à soi via la connexion à la nature ; chercher et trouver notre vraie essence, notre côté « sage » en nous et affaiblir nos « saboteurs », les peurs qui vivent en nous. Ces derniers mois, il est devenu de plus en plus clair pour moi que ces mots clés me guident et vont continuer à me guider. Je fais de plus en plus confiance à la vie et les choses arrivent au bon moment. Je sors de ma zone de confort en me laissant guider car tout ce qui arrive est un cadeau et tout défi trouve sa solution… Voilà une grande évolution pour moi !

Mes phrases clés qui me portent et qui sont au cœur de mon travail de coach :

Vous accompagner pour faire éclore la meilleure version de vous-même !

Vous accompagner pour développer votre plein potentiel !

Vous (re)connecter via la (re)connexion à la nature

Rechercher l’harmonie en unifiant le cœur, le corps et le mental

 

Le mot de la fin

Je me sens pleine de gratitude, d’amour ces derniers mois. À côté de toutes les belles personnes que j’ai eu la chance de connaître depuis 2018, j’ai l’immense honneur de rencontrer de nouvelles personnes qui croisent mon chemin, comme notamment les membres du JTI2. Toutes ces personnes comprennent mon cheminement, ressentent ma transformation interne et me soutiennent ! Merci ! C’est le chemin qui compte, non le but – et ma transformation intérieure est loin d’être terminée…

www.joseethyes.lu

 

Notes:

[1] Agence de Transfert de Technologie Financière – j’y étais employée entre 1999 et 2018

[2] 6 stages de 4 jours chacun de développement personnel suivant la méthode Chammings, en quelque sorte une thérapie de groupe avec 6 grands thèmes (moi ; moi et les autres ; moi et le groupe ; etc.). J’y participe entre 2016 et 2018.

[3] Chamine, S. (2016). Positive Intelligence. Greenleaf Book Group Press.

[4] Textuellement « chien d’âme »